mercredi 31 décembre 2014

Un tag pour finir l'année en beauté!

Tu sais que t'es une vraie blogueuse quand...
tu te fais taguer, bien évidement!

Merci donc à Aileza de mes billets cosmiques d'avoir fait de moi une femme une blogueuse!


Voilà donc 11 choses à propos de moi (que vous n'avez pas envie de savoir) :


1)  Je suis bonne à rien tant que je n'ai pas finis mon petit déjeuner. (j'ai dit finis. Pas la peine donc de me proposer un programme, de me parler, ni même de me complimenter tant que ma tasse n'est pas vide !)

2) mon mot préféré est "cucurbitacée".

3) Je vis avec le même homme depuis mes seize ans et je suis toujours amoureuse de lui. 

4) Mes seize ans, c'était il y a quinze ans.

5) Ma mère m'avait dit que c'était l'homme de ma vie, alors d'abord, je l'ai fuis.

6) J'écris de la fantasy, mais je n'ai jamais lu Tolkien (ça va faire mal).

7) Quand j'ai le choix entre lire un livre ou aller au ciné. Je choisis toujours le ciné.

8) Quand je suis au ciné, il m'arrive de ne pas suivre le film, parce que je pense à mon livre.

9)  Avant j'avais un balcon magique. Quand on s'y installait, on trouvait le sens caché de la vie.

10) Je suis hyper maladroite. Et dissipée. Et feignante. Et douillette. Et bavarde.


11) J'ai quelques qualités aussi. 


Les 11 questions d'Aileza:


1) Quand tu apprends que tu es taguée, comment réagis-tu?


a. Tu es folle de joie à l'idée que quelqu'un ait posé un regard sur ton humble blog.

b. Tu as peur. pour toi le tag est quelque chose de sale et agressif.

c. Tu es légèrement éxaspérée, ce n'est que la 27ème fois en trois jours... 



-> Je me dis : "oh, Aileza, elle est trop gentille !"


2) Quand tu écris sur ton blog...


a. Tu es du genre smartphone d'une main, fer à repasser de l'autre.

b. Tu t'enfermes dans ta chambre. la Terre peut s'écrouler, tu es en train de créer.

c. Tu ratures, tu transpires, tu cherches. Faire un marathon sous la neige te semblerait plus facile.


-> réponse B, mais C aussi. rien d'autre n'existe, mais c'est pas facile pour autant!


3) Quand tu as eu ton premier commentaire sur ton blog...


a. tu as sabré le champagne, c'était le début de la gloire.

b. C'était ta mère donc ça t'a moyennement ému.

c. t'as halluciné sur le nombre de fotes que peuve faire certain dans une seul frase.


-> Je me suis dit : "le plus dur reste à faire. Va falloir que ça dure maintenant!"


4) Pour toi la vie, c'est plutôt...



a. Une féerie de chaque instant.

b. Un meuble Ikea livré sans mode d'emploi.

c. Le tunnel sous la Manche.


-> La grande question de la vie en version QCM... s'il faut faire court, je dirais réponse d. une quête vers soi même.


5) Ta devise...



a. Restons groupés !

b. La vie est un rayon de soleil qui luit dans le reflet de l'espoir, ou un truc dans le genre...

c. L'€uro.


-> "Ce sont les mauvais moments qui donnent aux bons toute leur valeur."
Mais j'ai aussi: "dans le doute, j'reboot", que je partage avec mon mari et "Ils ne savait pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" de Marx Twain.


6) Ton sport favori...



a. Nager à contre courant.

b. Picorer la vie.

c. Traverser le désert (en tongs, de préférence)


-> désolée, j'ai décroché dès que j'ai vu le mot "sport". 


7) Quel est ton souhait le plus cher...



a. Ne pas être nominée pour ce tag stupide.

b. Etre sélectionnée en Une d'Hellocoton.

c. Trouver le vaccin contre la connerie, la bêtise humaine.


-> la Une d'Hellocoton me ferait clairement plaisir ;)



Et bien, il me semble que c'est mon tour... (sourire sadique)


Elo, du monde de Wonder

Marie Gaëlle, des chroniques de la grande verte

Et Francis, des mots et des mondes.

C'est votre tour de nous dévoiler 11 choses à votre propos et de répondre à ces quelques questions...


1) Le meilleure moment de 2014 c'est lorsque...

2) Le moment de la journée où tu es le plus efficace ?

3) Le dernier film que tu as aimé

4) Un auteur, blogueur ou illustrateur que tu adores...

5) Qui est né en premier, l’œuf ou la poule ?

6) Pour toi la soirée idéale, c'est quoi ?

7) Une bonne résolution pour 2015 ?

8) Les trois choses qu'un patron ne devrait jamais apprendre sur toi...

9) Si je te dis "souvenir", de suite, tu penses à quoi ?


 









mercredi 10 décembre 2014

Le jour où j'ai fait la paix avec mon corps.

   Je suis comme toutes les femmes, imparfaite, surtout à mes yeux. Mon corps trop rond, pas assez gracieux, me rendait invisible aux yeux de ceux à qui je voulais plaire et attirait les regards de ceux qui n'ont que peu de pitié.
De toutes les insultes et reproches, les pires pourtant venaient de moi. Ce corps, je le cachais, je le repoussais, je le refusais, sans me rendre compte que je me reniais moi-même. J'étais si envieuse de ce que je n'avais pas, j'avais tellement besoin de ressembler aux autres que j'en oubliais qui j'étais.
   Les années ont passé.
   J'ai multiplié les régimes, et avec certains j'ai connu quelques succès, durant un temps du moins. Mon mari me trouvait belle, je le pensais myope. Mes proches me disaient féminine, je ne voyais qu'un camouflage. Les hommes me draguaient parfois, je leur aurais bien mis une paire de baffes.
   Et puis je me suis sentie fatiguée. Il m'a semblé clair à un moment donné que je n'atteindrais jamais le but que je m'étais fixé. Et j'ai compris que je risquais de passer ma vie cachée dans le vestiaire au lieu de me jeter dans le grand bain.
   Alors j'ai écouté, regardé et parlé. J'ai parlé de moi et de ce corps jusqu'à ce que ce corps redevienne moi. J'ai écouté les compliments et je me suis forcée à ne pas les rejeter. J'ai regardé autour de moi, comme toutes les femmes se font du mal, y compris celles que j'enviais tant ! J'ai vu que la perfection n'existait pas et j'ai commencé à apercevoir ma propre beauté. Et puis finalement, j'ai fait la paix avec moi-même.

Mon tatouage: "Cesser d'évoluer, c'est se laisser mourir"

   Personne ne devrait se détester. Notre corps est notre meilleur allié. Comme un ami il a ses défauts et comme un ami, on doit l'aimer tel qu'il est.




lundi 8 décembre 2014

ça sent le sapin.

Les guirlandes brillent de mille lumières dans les rues, les marchés de Noël sentent les épices et le vin chaud, les sapins ont été décorés dans les maisons : nul doute, Noël arrive à grands pas !


Et bien sûr, avec Noël arrive le bonhomme au ventre rebondi avec sa hotte pleine de cadeaux. Ici, c'est l'euphorie, durant le weekend, les filles ont le droit de se coucher plus tard pour regarder un film de Noël, le genre avec des chiots tous mimi qui portent de jolis bonnets rouge et blanc.
Mais depuis un moment, je me pose une question. Louloute, 11 ans, sait depuis bien longtemps que le père Noël, c'est papa et maman. Gribouille, 5 ans, en revanche, y croit encore dur comme fer. Pas assez pour imaginer que le type qui offre des papillotes dans la salle des fêtes du village et dont la moustache noire dépasse de sa fausse barbe soit vraiment venu du pôle Nord spécialement pour faire des photos avec les enfants, mais assez pour nous demander de ne pas faire de feu pour le réveillon, afin que ses cadeaux arrivent en bon état.
Jusqu'à cette année, c'était plutôt mignon de la voir guetter le ciel et de l'entendre poser mille questions, sur comment le père Noël s'y prend pour savoir si les enfants sont sages, pour apporter des cadeaux dans les maisons qui n'ont pas de cheminée, pour voler... Et surtout, c'était chaque année un fou rire assuré lorsque beau papa, 1m50 et 50kg tout mouillé, enfilait le costume trop grand et rangeait les cadeaux dans un sac poubelle pour offrir de la magie à ses petits enfants. Pour ça je l'en remercie, même si l'année dernière, Gribouille lui a gentiment fait remarquer: "Papy, je sais que c'est toi, j'ai vu ta voix".
Mais cette année, on a un souci, Gribouille ment. Souvent, je veux dire. Et bien mieux que sa sœur au même âge d'ailleurs.
Et comme bon nombre de parents, j'ai sorti la carte du gros bonhomme rouge avec un énorme "si tu continues de mentir, le père Noël ne t'apportera pas de cadeaux."
Je sais... le bon exemple et tout et tout...

Bref, je me demande s'il n'est pas temps de jouer franc jeu, d'arrêter de mentir pour donner le bon exemple.

Comme je ne suis pas la seule à me poser la question, j'ai trouvé ici, sur un blog qui vaut le coup d'être lu, une réflexion qui a fait écho à la mienne.
Après tout, ça n'est pas décevant de savoir que sa famille a acheté les cadeaux qui ornent le pied du sapin. Au contraire, c'est une belle preuve d'amour. 
Et puis c'est contradictoire d'expliquer que la magie, ça n'existe que dans les livres pour ensuite tout foutre par terre pour une histoire de rennes volants. 

Tout ça pour dire que cette année, je pense que ça sent le sapin pour le père Noël.



lundi 1 décembre 2014

Maîtresse d'Art. Extrait.

C'est le dernier jour de l'opération les auteurs de SFFFH ont du talent! Alors pour clôturer dignement cette opération, je vous livre un extrait de mon roman en cours.



  "La lune était pleine et éclairait la pièce d'une lueur pâle. Fera passa à côté du bureau et se dirigea dans le fond de la pièce. Elle s'accroupit pour se mettre à la hauteur de petits coffres en osiers. Son coeur s'emballa et ses lèvres s'étirèrent.Elle en souleva un pour le mettre devant la lumière et lut : Guéelle Massieu. Elle le reposa et passa au suivant : Fera Thudal. Elle soupira de contentement et s'assit sur le sol. Le coffre sur les genoux, elle caressait l'osier du bout des doigts. Tout ce qu'elle possédait se trouvait dans ce coffre. Elle l'ouvrit avec un soin démesuré ; il lui semblait qu'à tout moment, le coffre pouvait partir en cendre, emportant tous ses souvenirs dans le néant.
Un tissu sombre était plié sur le dessus. Fera le tira et reconnut de suite les nombreuses coutures de la robe qu'elle avait achetée à Anlguera. Elle la souleva et quelque chose retomba dans le coffre. Elle posa alors le vêtement à ses côtés et prit l'objet en question. À cette heure tardive, Fera aurait pu croire qu'il était noir, mais le contact du velours repoussa ses doutes. La bourse rouge de Dany. La jeune femme la serra dans sa main comme un trésor. Le souvenir de son amie était cher à ses yeux. Elle la déposa sur la robe et continua ses recherches. Après avoir retiré ses autres vêtements, elle trouva enfin ce qu'elle était venue chercher. Elle déplia la cape avec douceur et y enfouit son visage. L'odeur du bois s'y trouvait encore. Un instant, sa gorge se serra, l'image de la menuiserie était aussi douce que douloureuse et Fera ressentit plus que jamais la morsure du manque. Malgré cela, elle ne parvenait pas à desserrer son emprise sur le tissu épais. Ainsi, elle pouvait imaginer que lorsqu'elle ouvrirait les yeux, elle trouverait Fedrik penché au-dessus de son établi soufflant sur les copeaux de bois et relevant les yeux sur elle. Elle s'attarda sur cette image. Les détails étaient flous : résultat de plusieurs mois à tenter de ne plus y penser, mais le galbe de sa mâchoire, la fossette sur sa joue, l'éclat de ses yeux noisette et même les trois plis sur son front lui apparaissaient comme si le menuisier se trouvait là, juste devant elle. Elle crut un instant pouvoir tendre la main pour le toucher, mais l'image se dissipa et, lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle ne vit que les ombres du bureau de l'intendance."
Maîtresse d'Art. Roman en cours.

Bande annonce DIY Palum, le Basalte.


Noël approche!

Vous devez être en train de penser aux cadeaux, si ce n'est déjà de courir dans les magasins !
Le pull pour mamie, c'est fait,
Le jouet qui fait plein de bruits pour le raz-moquette, OK.
La boîte à outils du mari, Check!
Sortir les griffes pour obtenir le dernier parfum disponible pour belle-maman, aussi!

Et vous alors ? Autant de générosité ça mérite bien un petit quelque chose, non ?
Et pourquoi pas un bon livre, lovée sous une couette avec un chocolat liégeois bien chaud ?
Je sais pas vous, mais moi quand je vois tous ces gens courir dans le froid pour faire leurs achats, ça me donne envie de cocooner !
Une petite vidéo, fait-main pour vous donner une idée de ce que vous pourriez trouver, au chaud dans votre canapé ! ;)